•   GUIDE DES COMICS HERITAGE

    Pour cette deuxième étape du Coffre Aux Trésors c'est une halte un peu particulière qui vous est proposée puisque je vais vous parler d'un livre paru en fin d'année 2010. La raison en est simple, l'ouvrage est lui-même une machine à remonter le temps, un retour direct vers le passé... Embarquement immédiat pour la Belle Province via Le Guide Des Comics Héritage.

    Les Editions Héritage ont traduit et publié au Québec, à l'instar de Lug dans nos contrées, une très grand nombre de comics entre 1968 et 1987.

    Ce guide, écrits par des fans et passionnés est une véritable bible et un ouvrage encyclopédique de premier ordre pour tout fan de comics. Quel est l'intérêt pour le fan français me direz-vous ? Il est double.

    Le premier : Etant curieux de nature, je trouve toujours intéressant de découvrir comment sont traduits et adaptés les comics hors de nos frontières et de celles des U.S.A. C'est tout un pan de l'histoire de cet éditeur qui nous est conté et pour les "vieux" fans comme moi, le parrallèle entre Héritage et Lug s'établit très vite notamment en ce qui concerne les retouches et la censure en interne.

    Le deuxième intérêt réside dans le fait que des numéros inédits chez nous (je pense aux séries Thor, Hulk, Vengeurs et Captain America des années 1970-1980) ont été traduits par Héritage. Dès lors, et pour peu que l'on se débrouille bien sur des sites du style Ebay, il est donc possible de trouver ceux-ci dans la langue de Jacques Cartier.

    Ce guide fournit une checklist complète par revue (avec pour chaque numéro un scan de la couverture, la date de sortie, le contenu, les épisodes originaux US et si besoin une particularité inhérente à ce numéro). Dès lors il devient plus qu'intéressant de fureter au gré des pages à la recherche, tel Indiana Jones, d'un épisode perdu...

    Autant vous dire qu'on ne résume pas 20 ans de publications en quelques pages et que, si vous vous décidiez à investir dans ce livre, c'est un pavé de plus de 500 pages qui viendra squatter, pour la bonne cause, vos étagères.

    Un dernier détail qui a son importance. Ce guide a été initialement destiné au public canadien et par voie de conséquence, difficile à trouver en France. Alors comment faire ? C'est très simple, mon vendeur de comics (Excalibur-comics.fr) ,ayant de très bon rapport avec les auteurs a réussi à monter un partenariat avec eux. De fait vous pourrez vous le procurer ici même. Vous ne le regretterez pas, parole d'un ancien libraire !

    A très bientôt...

     

    Olivier Atomics Kid




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  • Voici qu'arrive en ce jour le premier article du "Coffre Aux trésors".

    Cette rubrique va être, en quelque sorte, la machine à remonter le temps du blog. Elle va servir à nous replonger, avec délectation, dans ce qui a fait le bonheur de notre enfance, de notre adolescence mais aussi de notre vie d'adulte. Un instantané, une photo d'un instant passé mais toujours agréable et vivace dans ma mémoire et, j'espère, aussi dans la votre. Tournons donc pour la première fois la clef virtuelle dans la serrure de ce coffre et entamons notre premier voyage vers les étagères et placards poussiéreux de nos souvenirs. Un coup de chiffon et la poussière s'envole…

    Cette première étape va consister à retrouver dans ce capharnaüm ce qui a été et restera mon premier comic book.

    Remontons le temps jusqu’en 1981 et plus précisément à l’estival mois d’août de cette année là.

    Votre serviteur, alors âgé de 6 ans commençait son apprentissage de la lecture et avait tellement dû casser les pieds (et pas de mauvaises pensées) à sa mère qu’elle décida, afin de se garantir, ne serait-ce que deux heures de tranquillité, de dépenser 5,50 francs pour l’achat d’un magazine bizarrement appelé "Strange". Sur la couverture de ce numéro, on pouvait y voir l’Araignée, car à l’époque point d’anglicisme, combattre, au côté de Capitaine America, le sinistre Electro.

    Pour moi, qui, à l’époque, me délectait des aventures de l’Araignée en dessin animé, trouver un livre qui reprenait ce personnage c’était magique. Naïvement, bien sûr mais comme beaucoup de gamins à l’époque, je pensais que les livres étaient tirés des dessins animés et autres séries télé et non l’inverse. Alors, ma première réaction fut un petit peu de déception lorsque je m’aperçus que le magazine que je tenais entre mes petites mains n’était pas entièrement consacré au monte-en-l’air mais également à d’obscurs personnages aux noms barbares : Daredevil, Iron Man et Rom Le Chevalier de l’Espace... Daredevil ne me plaisait pas. Il faut dire qu’à l’époque Matt Murdock était en pleine dépression nerveuse et qu’à 6 ans on une très vague idée de cette maladie. Un héros, c’est clean, c'est drôle, ça n’a pas peur d'affronter ses ennemis et surtout ça gagne à la fin non ? Voir Daredevil faire des cauchemars et être manipulé jusqu’à la dépression par Killgrave l’Homme Pourpre m’avait surtout effrayé à défaut d’autre chose. Rom n’avait guère fait mieux avec son neutraliseur de Spectres Noirs qui déchirait ces derniers en deux tandis que Les Chiens de l’Enfer se précipitaient sur les innocents habitants de Clayton. Iron Man, avait trouvé grâce à mes yeux. Son côté robot peut être, à l’époque où Goldorak régnait sur nos mercredis après-midi. Je garde également en mémoire le coté funky et déconneur de Rhodey à l’époque où il n’avait pas encore été transformé en justicier cyborg. Le Maître des Espions au look d’enfer (j’aime d’ailleurs toujours cette première version du personnage) et les Dreadnoughts (imprononçable pour un petit français de 6 ans élevé en Auvergne) m’avaient tout autant plu.

    Deux séries sur quatre et pourtant le mois d’après, je tannais de nouveau ma mère pour qu’elle m’achète le numéro 141 et ainsi de suite... jusqu’à aujourd'hui. Elle ne se doutait sûrement pas, à l’époque, qu’elle allait plonger son fiston dans les méandres de la passion et que, presque trente ans plus tard, plus de six mille comics envahiraient la vie de son rejeton. Mais, comme le dit l’adage, c’est pour la bonne cause.

    Les comics de maintenant sont certes plus luxueux mais il reste toujours en moi une part de ce gosse qui allait acheter ses comics au tabac presse du coin et qui ne pouvait s’empêcher dans un premier réflexe de humer l’odeur d’encre et de papier journal qui s’en échappait. Comme je le précisais au début, quoi qu’il se passe ce Strange 140 restera à jamais mon tout premier comic book et mon premier contact avec le monde des super héros en B.D.

    Maintenant, à vous lecteurs de ce blog, de vous exprimer sur le sujet que votre premier contact avec les comics se soit passé avec Fantask 1 ou Dark Reign 1. Dîtes tout simplement ce qu’il en est resté ou ce qu’il en restera. Transmettez cet héritage virtuel de la mémoire et faîtes vous tout simplement plaisir.

    Pour terminer je souhaiterai rendre hommage au regretté Jean Frisano, grand artisan des couvertures de Strange, Spécial Strange, Titans et de nombreuses autres revues Lug/Semic. Que vous soyez ici remercié pour l'ensemble de votre œuvre.

    Nous refermons le Coffre Aux Trésors…jusqu'à la prochaine fois.

    Olivier Atomics Kid




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